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Prix du lait et respect des contrats La Fnpl, soutenue par la Fnsea et JA, appelle à manifester vendredi 6 décembre

Le respect des contrats laitiers par les entreprises semble encore loin d’être acquis. Devant l’attitude de plusieurs collecteurs, la Fnpl, soutenue par la Fnsea et JA, va manifester « sur tout le territoire » vendredi 6 décembre.

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« La Fnpl a lancé un mot d’ordre d’actions syndicales. L’enjeu pour les éleveurs laitiers : obtenir un prix du lait juste pour l’année 2013. Le réseau syndical de la Fnsea, des JA et de la Fnpl, se mobilise le vendredi 6 décembre sur tout le territoire »,  explique le syndicat dans un communiqué.

« Depuis des mois, la Fnpl dénonce l’attitude de certaines entreprises laitières qui ne respectent pas les contrats laitiers. Elles décident du prix du lait sans négociation avec leurs producteurs et utilisent les contrats comme alibi pour payer le lait moins cher. Ce n’est plus supportable. »

« Les producteurs de lait français en ont assez de la « soupe » des entreprises qui cuisinent les clauses de fixation du prix du lait pour en faire leur interprétation. Ce n’est pas acceptable. »

« Le prix du lait ne se décrète pas. Il se calcule. Le prix du lait payé aux producteurs de lait sur les 10 premiers mois de 2013 est en dessous de 5 à 10 euros de l’application stricte des clauses de prix des contrats. Les éleveurs laitiers veulent un prix juste, issu du respect de la contractualisation, des indicateurs de marchés et de la médiation des pouvoirs publics. Ce n’est pas négociable. »

« Certaines entreprises en donnant le mauvais exemple fragilisent toute la filière française avec cette course au prix le plus bas. Les marchés à l’international sont porteurs, la demande mondiale toujours en progression. Ces conditions économiques sont favorables aux entreprises laitières. Il n’est pas tolérable dans ce contexte de vouloir gagner encore plus sur le dos des producteurs de lait. Par cette attitude irresponsable, ces entreprises brident toute dynamique laitière. Ce n’est pas tenable à 18 mois de la fin des quotas. »

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